Communiqué en course n°17
Bateau village

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ...

Enfin, quelques-unes quand même, qui me donne l'occasion de vous écrire à nouveau ...

Le premier série est arrivé cette nuit, bravo Hervé, pour cette magnifique première place à Bahia, et également au classement général des séries ! Sinon, concernant Laurence et sa position présumée, d'après son dernier pointage de mercredi soir, coincée entre Isabelle et Henrik (enfin, coincée ... l'une étant 100 km devant et l'autre 70 derrière, ça laisse un peu d'espace pour respirer), elle pourrait se trouver toujours à peu près entre les 2, soit le long des côtes brésiliennes, à exactement 305,18 milles de l'arrivée, à une vitesse de 8,23 nœuds, et suivant un cap au 215 (ça sert parfois d'être jumelle, il faut bien le reconnaître).

Tout va bien à bord, même si les ondées brutales sont un peu pénibles pour travailler le bronzage, et que les os des côtes de plus en plus saillants ne permettront de toute façon pas forcément d'arborer fièrement son bronzage de transatlanticaine sur les plages bahianaises (maman, no stress, elle va être magnifique, avec son bout du nez rouge, ses cernes jusqu'aux pommettes et son air de revenir d'une autre planète). Et oui, parce qu'il faut bien reconnaître que coté avitaillement (c'est le mot pour vouloir dire les courses, chez les marins, mais ça fait moins terre à terre), ça n'a rien d'évident (ayant moi-même participé aux 2 sessions, à La Rochelle puis Funchal, je sais de quoi je parle !). Pour le 1er midi, c'est facile, c'est super jamon madèrien avec le fromage de chèvre qui tue et la galette de pain locale. Pour le 1er goûter, la moitié d'un bolo de mel (pour ceux qui connaissent, c'est mortel !, option pain d'épice archi énergétique). Le premier soir, on s'en sort encore, on avait glissé un Yop de secours et il reste la moitié du bolo. Ensuite, on tape sur les réserves de la première semaine, à peu près gérées, entre semoule, pâtes, et autres purées de toutes les couleurs. Sans compter quelques galettes bio, genre quinoa et autres boulghour (hummmm ...). Et puis quelques desserts très exotiques, Mont Blanc au chocolat ... Seulement voilà, arrivent les 2 semaines suivantes, celles pour lesquelles prévoir à l'avance était déjà un autre sport, avec en perspective les grands moyens culinaires dont dispose le ministe (une bouilloire, une casserole, une 1/2 fourchette pour l'économie de poids), ou le fait de manger face à soi-même ou à l'océan ou aux 3 photos collées par la famille avant le départ. Donc à ce stade de la course et à cet instant précis dans la vie de notre ministe, il doit rester quelques lyophilisés (emmenés aucazou, re-hummmmmm, rien que d'y penser ...), et on souhaite à Barbidule, l'Elfe et Marguerite d'avoir échappé au passage à la bouilloire, à moins qu'un petit coup de casserole ...

Enfin, ceci pour dire que les dernières heures doivent être bien longues, et que celles à passer dans l'avion avant de la retrouver vont être bien faciles, avec l'hôtesse qui propose à boire et à manger toutes les 5 minutes ... Ma foi, on n'avait qu'à s'inscrire à la mini transat, si on n'aime pas les hôtesses de l'air et qu'on préfère la voie des océans sur un mini. Ça ne vous chatouille pas vous ?

L'arrivée étant toujours prévue pour dimanche matin (selon les gourous, spécialistes météorologues et autres magiciens de tous bords croisés sur les mails), et plus précisément vers 9h locales (d'après mes propres calculs et sans gourou d'aucune sorte), je file prendre l'avion dès demain matin, j'emmène tous vos messages pour Laurence, et je vous dis à très bientôt, probablement après son arrivée (sauf si l'hôtesse est encore plus sympa et m'autorise à aller voir les classements, envoyer quelques ondes à Laurence, et me connecter au web pour vous raconter ...).

Bon vent à vous !
Nath

 

Communiqué en course n°16 Tous les communiqués Communiqué en course n°18