Samedi 27 octobre
12h de vol (pfff, trop facile la transat), et apres avoir survole le cap vert et les gros nuages du pot au noir, nous voila atteris, poses a l´hotel, premiere caipirhina et info sur Laurence : arrivee prevue demain, dans la journee, tranquille, le temps de digerer le decalage horaire.

Dimanche 28 octobre,
H-2 (environ ...) Apres une bonne nuit, de recuperation, on file au poste de surveillance, c´est a dire une terrasse positionnee juste au-dessus des bateaux deja arrives et ammares, bien places pour admirer la ligne d´arrivee, mais aussi les skippers faciles a reperer, maigres et l´air quelque peu dephase, mais aussi les parents, inquiets, dans l´attente, quelle heure, une place sur un bateau ? Le temps d´aller dejeuner, ou alors plusieurs jours encore, et le billet du retour trop tot ? L´ambiance est tres particuliere, avec l´atmosphere lourde d´une meteo bresilienne chaude et un peu nuageuse. Et puis toutes ces questions : dans quelle etat va-t-elle etre, quand, quand, quand ? Se mettre dans le rythme, zen, la vie ici s´ecoule a la vitesse des arrivees, 4-5 par jour, ça laisse du temps aux minutes pour s´ecouler ... Les dernieres nouvelles sont quand meme tres fraiches : 3 bateaux proto sont presque a l`entree de la baie, attendant la renverse de courant, dans quelques minutes (?), avec sans doute 1/2h ensuite pour passer la ligne. Et derriere ... Laurence et Benedicte, main dans la main (comme les parents, attables ensemble), apparemment 15 milles derriere, donc quelques 2h apres sur la ligne ? Ceci dit, entre ceux dont les parents sont arrives avec 2 jours de retard et ceux qui repqrtiront avant l´arrivee du rejeton, on ne va pas se plaindre.

Branle-bas, on embarque, elle arrive, je vous laisse.

Nath